Chemins inter-villages

Chemins de foire

Cézens à Pierrefort

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  pont de la Trompe
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  murs
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  marcheurs
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  La Chassagne
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  La Chassagne autrefois
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  La Bessède
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  Le Plomb au loin
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  la hache du Perrier
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  Pierrefort foire de novembre
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  Cezens clocher à peigne
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  Cezens sarcophage

Randonnée organisée par les Chemins de l’Europe le 25 mars 2012
à l’occasion de la fête des Tersons Aubrac

Carte IGN 2436^E

8,5 km, chemin linéaire à faible dénivelée

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C’est le plus beau chemin qui conduisait à la foire de Pierrefort. Il est ouvert au public pour la circonstance. iLes anciens racontent que c’était « une autoroute du bétail » les jours de foire. Les troupeaux venaient de tous les villages environnants. En sens inverse, on l’empruntait pour aller à la foire de Cézens et plus loin à celle de Maillargues en Cézallier.

Et on y découvre les traces de l’homme de la préhistoire au XXIème siècle

Départ de Cézens, devant l’église

Les impatients pourront s’asseoir (respectueusement !) sur le sarcophage qui est scellé dans le muret sous le tableau d’affichage.

Prendre pendant 500m la route de Perpezat qui est goudronnée.

Dans Cézens, sur la droite les restes d’un poste à essence de nos grand-pères.

Sur la gauche, belle grange aux murs de pierres sèches bien appareillés et colorés de lichen; entrée du porche avec arc en plein cintre et arc de décharge en basalte.

En continuant dans Cézens à G puis à D deux croix sculptées biface

Deux chemins sur la droite, prendre le second. On quitte alors le goudron pour descendre par un chemin gravillonné vers le pont et le moulin de la Trompe – lo mouli la Trompe en occitan, un pont antique constitué de blocs de basalte en linteau.

Après le pont, prendre tout droit le chemin qui remonte en longeant un bois sur la droite ; ce chemin s’élargit comme s’il s’agissait d’une draille. ii Belle vue sur le village de Cézens

A la cote 1104, on croise à angle droit le chemin Paulhagols -Lalo. Après environ 200m le chemin disparaît ; il faut alors longer la clôture à gauche la franchir peu après pour aller dans le champ à droite et rejoindre la cote 1114. Là prendre le chemin à gauche, souvent boueux et bordé de fils de fer barbelés, qui conduit vers la Bessède. 50m après cet ancien carrefour se trouve sur la droite une croix qui rappelle qu’un certain Chabanne vacher à la Bessède a été foudroyé il y a cent ans.iii On imagine un soir d’orage sur cette planèze dénudée avec comme seul point de repère le Plomb du Cantal !

Traverser la D57 pour continuer sur ce même chemin qui a gardé là son ancien aspect  exemplaire : chemin creux ombragé en été et bordé et de vieux murs.

Arrivée à la Bessède Nord où l’on retrouve un bout de goudron ; passer le four à pain au fournil voûté en encorbellement et continuer tout droit jusqu’à la ferme de Jean Durand.

Pose café chez Jean Durand qui a tressé en osier des « coulards » que l’on mettait au cou des veaux pour les conduire à la file indienne à la foire de Pierrefort. Avec l’aide de deux chiens ses parents amenaient une trentaine de veaux en enfilant une corde dans les coulards. JD expose son travail de vannerie. A côté de chez lui, deux saloirs sortis de la cave l’un pour la « menusaille » saucisses, ventrèche, …, l’autre pour le lard

Quitter la ferme Durand pour rattraper le chemin à gauche ; le continuer tout droit vers la limite du Parc des Volcans (carte IGN), suivre sa trace à travers champ pendant 200m et se diriger vers une claie qui mène à l’ancienne draille qui est actuellement un communal. La quitter par un passage vers la gauche lorsqu’elle devient impraticable en se dirigeant vers la cote 1072 à l’est de la Grange Neuve ; (à gauche dans le champ, vestige d’un pasquieriv) la trace du chemin réapparait en continuant vers la cote 1055 ; puis vers 1047. C’est par là que L. Juéry (le père de Daniel) a trouvé une hache néolithique en diorite, témoignage d’une occupation très ancienne sur la Planèze de Pierrefort.

On laisse à gauche la ferme du Perrier, pour descendre tout droit vers la D65 ; la traverser pour aller au château de Chassagne. Une ferme école y a été créée par J-H Gibert en 1868, qui formait des chefs de culture, des maitres vachers et des fromagers. Emplacement des anciens bâtiments à droite du chemin qui passe derrière le château. Ce dernier, qui date du XIXème siècle, a été a été construit par Armand Bory (1844-1931), le gendre de Gibert, dans le style de « la belle au bois dormant ». Conseiller général et maire de Pierrefort il se rendait de la Chassagne à Pierrefort par notre chemin de foire : il faut admirer comme il a été bien aménagé. Il longe la rivière du Vezou pour aboutir à Pierrefort au pont de la Mare ; de là les paysans conduisaient leurs bêtes au foirail du bas situé au Breuil.