Les chemins de grand parcours, facteur de développement
Les projets de parcours pédestres de longue distance n’ont certes pas d’impact économique à court terme. C’est la raison pour laquelle on les a longtemps négligés, mais ils ont des effets très significatifs sur le moyen terme (au moins cinq ans).
Cela a été démontré dans une étude de la DATAR-Massif Central. Ce type de projet a un taux de rentabilité de plus de 10%, ce qui est énorme comparé aux investissements d’autres secteurs. Un bref calcul montre que la création d’un parcours de cinq jours génère l’équivalent d’au moins cinq emplois plein temps dans l’année (hébergements et restauration principalement). Il faut y ajouter les effets indirects (concernant les sous-traitants et fournisseurs dans ces domaines) —ce qui double cette valeur et permet au total la création d’au moins dix emplois. Sans compter les effets induits difficiles à évaluer a priori (création de nouveaux hébergements, de commerces liés aux randonnées pédestres, nouveaux arrivants en milieu rural, maintien d’écoles …). On sait par exemple que le chemin de Compostelle apporte des retombées économiques importantes dans les bourgs et hameaux traversés. Sur notre territoire, le chemin clunisien de Bredons (Cantal) à Manhaval (Aveyron) et son prolongement vers Conques a été ouvert il y a trois ans. Il reçoit un nombre croissant de marcheurs. Pailherols est situé sur cet itinéraire : les commerces et services bénéficient financièrement de cet afflux touristique (gîte communal et autre), et ont pu créer de nouveaux emplois, étant donné l’étalement des passages de ce type de marcheurs sur plus de 6 mois dans l’année.
Le Chemin des Abbayes
Le Chemin Casadéen et la Voie Antique
Le Chemin Cistercien et la Route du Sel
Le Chemin Clunisien
Le Chemin des Moniales de Thérondels à Blesle
Le chemin Saint-Flour—Aurillac
Le Chemin de Saint-Gilles
La Route du Sel du Languedoc en Auvergne